URGENT – Déclaration commune des Cadres et membres de l’APARECO (Contestation / Video & Texte)

« Notre combat ne connaitra pas de répit, nous n’avons qu’une seule date et un seul délai : LA VICTOIRE ! » (Honoré NGBANDA NZAMBO KO ATUMBA)

Déclaration commune des Cadres et membres de l’APARECO portant contestation du prétendu Congrès organisé par Mr Alphonse EBAMA en date du 07 Juin 2025 à Bruxelles et conséquences

Nous membres de l’ Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO), signataires de la présente déclaration, mus par la seule volonté de mettre ensemble tous les fils et filles de notre plateforme politique afin de poursuivre le combat initié par Mr Honoré Ngbanda en relevant les défis auxquels notre pays la RDC est confronté, avons constaté avec la plus grande consternation le simulacre de Congrès irrégulièrement convoqué par le Président National intérimaire de l’Apareco, Mr Alphonse EBAMA, entouré d’une poignée de membres de l’Apareco.

Malgré les mises en demeure que nous lui avons adressées afin de s’assurer de la convocation et de l’organisation d’un congrès conformément aux dispositions statutaires, Monsieur Ebama s’est obstiné à piétiner les textes de l’Apareco dans le seul but de le contrôler. C’est dans ces conditions, et donc en violation des dispositions statutaires qu’un prétendu congrès est intervenu le 7 juin 2025 sans que les membres de l’Apareco, à jour de leurs cotisations, soient dûment convoqués par le Comité Exécutif National.

Ce prétendu Congrès ne remplissait donc aucune des conditions statutaires, notamment la condition du quorum et celle d’être à jour de ses cotisations. Pire, alors que le siège de l’Apareco est à Choisy-le-Roi, en France, pour de simples raisons de convenances personnelles et en violation des textes, Monsieur Alphonse EBAMA a organisé son prétendu congrès en Belgique entouré de quelques amis à lui.

Au moment où tous, pensions que la réconciliation des membres de notre plateforme était une étape inéluctable en vue de permettre de rétablir un climat de confiance et de fraternité au nom du vivre ensemble, Mr Ebama a plutôt choisi de réunir autour de lui une dizaine de ses proches, presque tous, résidant en Belgique, avec lesquels il a mis en place une stratégie violant les Statuts mais qui lui permettait de s’assurer du résultat final dudit Congrès.

Ceci s’est manifesté notamment par :

La mise en place d’une commission chargée d’organiser le Congrès composé uniquement des membres à lui soumis (presque tous résidant en Belgique) et cela en violation de l’article 8 §3 des Statuts qui indique, sans ambiguïté que c’est le Comité Exécutif National qui convoque le Congrès Extraordinaire. Il revient encore à cet organe de l’organiser.
La désignation d’un candidat unique. Situation qu’il tentera maladroitement de corriger après la lettre de rappel à l’ordre qui lui a été adressée par le SG Patrick LUKIKA en date du 22 Mai 2025 et de la mise en demeure qu’un bon nombre des membres de l’APARECO lui avait adressé à lui et à son avocat. En réalité, M. Ebama et ses proches ont changé de stratégie deux jours avant leur propre scrutin, en introduisant deux faux candidats. L’un d’eux avait pour seule mission de se retirer publiquement le jour du Congrès, ce qu’il fit aussitôt, tandis que l’autre n’était là que pour jouer le rôle de figurant, « le dindon de la farce ». Par ce stratagème, le Comité Exécutif National s’est vu empêché d’organiser des Congrès transparents, ouverts à tous les candidats potentiels pour les différents organes de direction de l’Apareco.
L’exclusion, sans respect des textes ni de la procédure, sans motifs valables, des potentiels véritables candidats. En effet, il convient de rappeler qu’en application de l’article 8 §7 des Statuts et de l’article 14 du Règlement Intérieur, le Congrès est le seul organe habilité à prononcer l’exclusion d’un membre. C’est donc en violation de nos textes et de la décision du tribunal de Créteil du 17 Novembre 2022 que Mr Ebama a cru pouvoir exclure des cadres importants de l’Apareco dans le seul but d’empêcher une éventuelle candidature de leur part, et en les tenant à l’écart de toutes prises de décisions en violation des Statuts.

En conséquence, il n’y a pas eu plus de 20 personnes dans la salle en cette date du 07 Juin 2025 pour une Association qui compte plus de 500 membres rien que dans la Zone Europe. La condition du quorum n’a ainsi pas été remplie sans que cela n’arrête Mr Ebama. Il a à nouveau orchestré une parodie de Congrès visant à prendre le contrôle de l’Apareco en entravant son bon fonctionnement statutaire.

Ainsi, une fois de plus Mr Ebama, dont l’isolement est désormais avéré, reste déterminé à ne pas mettre en application la dernière décision du Tribunal de Créteil qui exigeait la convocation et l’organisation d’un congrès conformément aux dispositions statutaires.

A l’heure où la RDC se trouve dans une phase décisive de son histoire et requiert plus que jamais l’implication de ses filles et fils pour stopper le processus de sa balkanisation, tant décrié par l’APARECO, Mr Ebama et les siens ont choisi de continuer à plonger notre mouvement dans une confusion sans fin, qui ne permet pas à l’Apareco de mener à bien sa mission.

Au regard de ce qui précède, nous déclarons par la présente que :

Nous condamnons l’organisation du prétendu Congrès du 7 juin 2025, en violation des dispositions statutaires de l’APARECO ;
Nous récusons sans réserve les résultats de ce simulacre de Congrès organisé en date du 7 juin 2025, tenu sans aucune convocation préalable du Comité Exécutif National. En conséquence, à nos yeux, la situation actuelle de l’APARECO ne saurait résulter de ce prétendu Congrès, mais demeure marquée par la contestation légitime et unanime de la majorité de ses membres ; En conséquence,
Nous estimons nulles et de nul effet toutes les décisions prises à l’issue du prétendu congrès organisé clandestinement le 7 juin 2025 par Monsieur Ebama ;
Nous ne reconnaissons pas Mr Clovis MBIKAY comme Président National de l’APARECO, faute de convocation et d’organisation d’un Congrès extraordinaire conformément à nos dispositions statutaires ;
Nous estimons que le Comité Exécutif National de l’APARECO reste exclusivement composé des personnes en fonction au moment du décès du Président Honoré Ngbanda au 21 mars 2021, à savoir :

José YANGO W’ETSHIKO : Vice-Président National ;
Candide OKEKE : Vice-Présidente Nationale ;
Clovis MBIKAY : Vice-Président National ;
Patrick LUKIKA : Secrétaire Général ;
Paulin LOMENA : Secrétaire Général Adjoint ;
Michel LUZOLO : Chargé des Relations publiques ;
Joseph MAKUNGA : Trésorier Général ;
Pierrot KANYA MUKOKO : Secrétaire National Exécutif
Philémon MAKELEKA : Secrétaire National Exécutif ;
Prosper RAMAZANI : Secrétaire National Exécutif ;
Georges MODIKI : Secrétaire National Exécutif ;
Marie-Sylvie DONDJA : Secrétaire National Exécutif.

6. Nous rappelons que Monsieur Ebama ne peut se fonder sur aucune disposition statutaire pour remplacer les cadres précités ou changer la composition du Comité Exécutif National ;

7. Nous estimons que tout acte posé par d’autres personnes en dehors des prérogatives statutaires du Comité Exécutif National, dans la composition précitée, ne saurait engager l’Apareco ;

8. Nous invitons avec insistance toutes les institutions nationales et internationales, ainsi que toute personne ou organisation que Mr Alponse Ebama, Mr Clovis Mbikay et le petit groupe qui les accompagne, pourraient solliciter au nom de l’Alliance des patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO), à ne prêter aucune considération à leurs démarches.

Celles-ci sont entachées d’illégitimité, tous les actes posés seront nuls et seront systématiquement contestés par la grande majorité des membres de l’APARECO que nous représentons désormais ;

9. Nous invitons Monsieur Ebama et ses proches à cesser de sous-estimer notre détermination à faire respecter les droits de la majorité des membres de l’APARECO et à revenir à des meilleurs sentiments ;

10. Pour mettre un terme définitif à ce désordre, nous nous réservons le droit de saisir, dans les plus brefs délais, les juridictions compétentes. Nous le ferons afin que la justice dise le droit et que soient pleinement respectés les droits légitimes des cadres et membres de l’APARECO que nous sommes.

Paris, le 02 Septembre 2025

Sont signataires*** de cette déclaration :